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Sexhumourologie ou la cuculthérapie par le rire
1 mai 2013

Un peu de lèche vitrines.... ou l'apologie du cunni....

Je me souviens aujourd'hui, d'une conversation que j'ai eu il y a 2 ans de cela, avec une amie, dans l'arrière boutique de son magasin.

Nous parlions sexe, crûment, entre copines, comme on sait dorénavant que toutes les nanas le font depuis l'avènement de "Sex & the City".

Et c'est là qu'est venu s'insinuer au milieu de nos délires, le sujet du cunnilingus, broute minou, léchage d'escalopes, le truc qui à l'époque, et il y a jusqu'à pas très longtemps, me donnait juste envie de claquer mes cuisses sur la gueule du type qui aurait tenté d'entreprendre quoi que ce soit.

Que je vous explique un peu pourquoi, histoire que vous n'alliez pas vous imaginer tout plein de raisons erronées.

Je suis une adepte de l'auto-astiquage manuel, et de part ce fait, je sais me générer des explosions orgasmiques dignes de ce nom, lorsque je manipule moi même mon joystick.

Or, il faut bien l'avouer, malgré la tripotée d'hommes que j'avais pu avoir dans le cadre de jeux coquins, aucun n'avait été fichu de me procurer la moindre sensation, autre que de l'ennui, lors d'un cunni.

C'était plutôt comme si j'avais été une gamelle d'eau présentée à des chiens assoiffés, qui lapaient ça avec avidité et très peu de recherche esthétique.

Déjà qu'en soit, je ne trouve pas qu'avoir le sexe béant sous le regard  d'un homme soit du plus bel effet, mais si en plus c'est pour que rien ne se passe d'autre que le temps, qui semble alors bien long, à quoi bon!?

Enfin bon, ma très chère amie, que nous nommerons L, ne cessait de me répéter ce jour là, au combien le cunni était "magique", et comme il était bon de se faire allégrement "brouter le minou" en toutes occasions.

Je restais sceptique, campée sur ma conviction qu'aucun homme ne serait assez doué et à l'écoute pour trouver ce petit interrupteur qui ferait de moi tout à coup un être illuminé tel la grande roue des Champs Elysées.

Et puis est venu un homme, et avec lui des sentiments, mais surtout une langue experte, qui savait être à la fois douce et énergique, et les fesses entre ses mains, sa tête enfouie entre mes jambes, je dois dire ma fois, que son organe buccal a su atteindre la dextérité dont mes doigts seuls, savaient faire preuve jusque là.

Et c'est bêtement qu'à cet instant j'ai pensé à L, et c'est étrange je sais, mais comme j'aurai voulu qu'elle soit là pour voir ça.

Non pas que je sois exhibitionniste, mais c'était tellement impensable pour moi, que j'aurai voulu sur l'instant partager ça avec quelqu'un.

Alors au final, je me suis laissée aller, inondant la bouche avide de mon partenaire, remerciant dieu d'avoir créé cette langue, et me laissant maintenant espérer qu'encore ce plaisir me soit offert, maintes et maintes fois.

Enfin plaisir, oui et non, car il est étrange, comme à peine le moment détonateur passé, notre petit caramel tout gonflé d'excitation se transforme tout à coup en une zone un brin douloureuse et que le moindre contact donne alors la sensation de se faire frotter le clito au papier Émeri.

Ce qui à cet instant précis donne généralement, une moi se tortillant telle une anguille sortie de l'eau, tentant d'échapper à la bouche qui semble ne pas s'être suffisamment repaît de ma liqueur intime.

Et alors, je me demande, si pour nos amis "Les Hommes" le phénomène est identique, et si après une bonne pipe, eux aussi se retrouvent avec un gland à fleur de peau.... et c'est là que j'en viens à prier le ciel, de pouvoir être un jour ne serait-ce qu'une petite heure dans la peau d'une bite, oui oui, j'ai bien dis "une bite" pas un homme, juste pour en ressentir toutes les sensations internes, mais là est une autre histoire.

Enfin voilà, cet article bien personnel, pour vous signifier que me revoilà en selle, et surtout pour imager le dicton qui dit que "Y a que les cons (là en l'occurrence les clitos) qui ne changent pas d'avis"!!

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Commentaires
S
Merci pour ce bel article!! Il tombe a pic! Moi qui depuis octobre n'avais pas connu d'explosion autrement qu'en solo, j'ai retrouvé ce moment d'apocalypse now, il y a quelques jours via la pratique delectale (et un ptit remontant...)
Sexhumourologie ou la cuculthérapie par le rire
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